Si tu pensais que les grandes sagas historiques étaient juste des pavés pour les dimanches pluvieux, L’Hiver du monde de Ken Follett est là pour te prouver que non, c’est aussi du pur cinéma en papier. Des personnages plus vrais que nature, des trahisons, de l’amour, des coups d’État, et un petit détail… la Seconde Guerre mondiale en toile de fond.
On retrouve la nouvelle génération de la famille du premier tome, plongée dans la tornade du XXe siècle. Et quand je dis tornade, c’est un euphémisme. Entre le nazisme qui monte en flèche, les Alliés qui tentent de colmater les brèches, et le communisme qui commence à poser ses jalons, personne n’est épargné, et surtout pas les héros de Follett. Ils vont tout vivre : les bombardements, la résistance, les manipulations politiques et les choix impossibles. Tu pensais que Game of Thrones était impitoyable ? Attends de voir ce que la vraie Histoire a en réserve.
Et comme toujours avec Follett, c’est diablement efficace. Son écriture est fluide, chaque chapitre est une mini-bombe à retardement, et même si t’es du genre à piquer du nez devant un manuel d’histoire, ici, tu tournes les pages comme si ta vie en dépendait. Les dialogues claquent, les intrigues s’entrelacent, et les personnages évoluent avec une finesse rare pour une fresque aussi massive.
Alors oui, ça reste du Follett : parfois les coïncidences sont un peu trop parfaites, parfois on sent que l’auteur aime bien que ses héros tombent toujours au bon endroit au bon moment, mais franchement, on s’en fiche. Parce qu’on vit l’Histoire avec eux, on tremble avec eux, et quand on referme le livre, on a l’impression d’avoir traversé la guerre en accéléré.
Bref, L’Hiver du monde, c’est une fresque magistrale, un rollercoaster historique où chaque page est une onde de choc. Si tu veux vivre la Seconde Guerre mondiale sans devoir ressortir tes vieux cours d’histoire, c’est ici que ça se passe.