J'émerge en larmes de ces 158 pages qui m'ont été adressées par l'auteur il y a trois ans et que je n'ai lu qu'aujourd'hui.
Le contexte international et l'épidémie des conflits mortels rendent cette lecture d'autant plus bouleversante, et surtout : d'autant plus nécessaire.
Nécessaire à ceux qui, à l'abri des plateaux de télévision occidentaux, refusent les cessez-le-feu, appellent à toujours plus de vies fauchées et d'innocence dévastée.
Qu'ils lisent les pages d'Arnaud De la Grange, ceux qui n'ont jamais connu les horreurs de la guerre, l'imminence de la fin sous la mitraille, le corps haletant, les jambes qui se dérobent, les derniers regards qui s'échangent dans une effroyable lucidité.
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