De la beauté
À travers le récit de la vie de Bstan Pa, peintre du Potala attaché au service du Treizième Dalaï-Lama, Daï Sijie nous plonge dans l'univers si particulier du Tibet et du bouddhisme. L'auteur prend...
le 13 sept. 2020
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À travers le récit de la vie de Bstan Pa, peintre du Potala attaché au service du Treizième Dalaï-Lama, Daï Sijie nous plonge dans l'univers si particulier du Tibet et du bouddhisme. L'auteur prend le prétexte de la Révolution Culturelle et le saccage des œuvres bouddhiques par les révolutionnaires pour retracer la vie de ce peintre, créateur de beauté, dans un monde rempli de spiritualité, de réincarnation, d'héritage, d'un temps très long, presque intemporel, l'éternité de la beauté et de l'esprit face à la violence de l'immédiat.
Les passages, heureusement peu nombreux, au présent, avec les Gardes Rouges, n'ont à mon avis que peu d'intérêt. Toute la beauté du roman repose dans le récit de vie de Bstan Pa, les descriptions du Tibet du premier XXème siècle, la découverte de ce monde si exotique pour nous fait de tantrisme, de déités, de monastères, de hiérarchies symboliques. Magnifique description d'un monde à l'écart du temps, découverte de l'idée de réincarnation. Le récit de la recherche du Quatorzième Dalaï-Lama, véritable expédition menée par des visions, semble si éloignée de nos modes de pensée et d'action contemporains.
Les Caves du Potala est un éloge de la beauté, du temps long, et une magnifique découverte d'un monde qui m'était jusque là inconnu.
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le 13 sept. 2020
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