Nichée sans réelle raison dans les tréfonds de l'App Ibooks de mon téléphone, ce pseudo ouvrage a été ressorti lors d'un long trajet, ayant fini tous mes vrais bouquins lors des vacances.
Cette daube est donc un Harlequin, ce qui devrait normalement suffire à l'éjecter lorsque l'on connait un minimum leurs techniques de production par ordinnateur, plus proche du texte à trou industriel que du processus créatif.
Le "bouquin" repompe donc allègrement bridget jones, en la mettant à New-York, ce qui permets de nombreux placement produits, avec un soupçon de fifty shades of grey car la chicklit sait réagir et tenir compte de la détresse sexuelle de son lectorat.
L'usage des modaux à l'excès, un champ lexical à l'agonie et un recours permanent à des blagues ou références tellement puisées dans l'activité télévisuelle du moment (surtout des pubs en fait ... font que tout est périmé avant 6 mois et rendent l'ensemble aussi digeste qu'un bucket KFC vidé sur de la pâte Pizza Hut. En somme, même si 1 est souvent plus méprisant que 0, on se plait à espérer l'instauration des notes négatives et, si ce bouquin vous est proposé avec le Biba de l'été, préférez lui le faux tee-shirt de créateur trop petit, avec lequel, au moins, on peut faire les carreaux