Trois un titre court et direct, et je peux vous le dire tout de suite, c’est la seule chose courte et directe du livre. Parce que ce livre est long... Mais long ! Plus de la moitié des chapitres ne servent à rien. En plus de nous asséner de pages et de pages de remplissage aussi ennuyeuses qu’inutiles, l’auteure a la double qualité de réussir à truffer ses phrases de longueurs et de détails insignifiants. Non mais vraiment, qu’est-ce que ça peut me faire de savoir que la première fois qu’un personnage qu’on reverra jamais trouve qu’un autre personnage qu’on ne reverra jamais ressemble vaguement à George Clooney, que machin ne mangera plus jamais de poulet après son accident ou qu’il y avait des fleurs en plastique dans l’aéroport ? D’une lourdeur à toute épreuve.
Qu’est-ce que j’ai été trompée par les premières pages qui se passaient plus ou moins bien. On dans les pensées de Pamela, dans un avion qui menace de s’écraser et qui finit par se crasher dans des circonstances étranger. J’avais un peu de mal avec la plume, mais je me suis dit que ça pouvait envoyer du pâté. Et puis non, ça ne dure même pas 10 pages et ensuite, le parti pris est de raconter l’histoire au travers des familles des victimes sous forme de retranscriptions de mails et conversations en tout genre. Les histoires se multiplient, puisque quatre avions se sont écrasés, ce qui veut dire quatre lieux de crash, des centaines de victimes et trois (voire quatre) petits rescapés dont les familles nous parlent. Les personnages qui interviennent sont donc aussi nombreux qu’intéressants et leurs contributions passablement inutiles.
Le premier passage sur le lieu du crash en Afrique du Sud passait plutôt bien, l’avion se crashe sur une école, alors c’était assez intéressant de voir les secours arriver et les réactions des gens, mais dans les trois autres cas, il n’y a pas vraiment de témoins ou alors il n’y a pas grand-chose à dire. Une fois ce chapitre passé (après une cinquantaine de pages) j’ai compris que le livre allait suivre un format et une piste qui n’allait pas me plaire, mais j’ai poursuivi, parce que je voulais voir jusqu’où allaient aller les partisans de la cause des quatre cavaliers de l’Apocalypse (ou de la menace extra-terrestre). Franchement, je ne sais pas pourquoi j’ai continué, tout le livre est de la même facture et j’ai sérieusement commencé à lire en travers au milieu de tous ces remplissages. Aucun suspense, un ennui qui monte crescendo et le remords d’avoir perdu son temps à lire un tel livre, dont le résumé paraissait pourtant sympathique.
Histoire de continuer sur ma lancée, je peux aussi dire que les mots dans la langue du pays qui apparaissent régulièrement parfois avec une traduction en bas de page ou entre parenthèses après ou même sans traduction du tout, ça devient vraiment, mais alors vraiment lourd, sans dire que c’est incohérent. Et mêler le japonais, le yiddish et une langue africaine que je n’ai pas retenu ça fait vraiment trop, ça va un moment, mais faut pas abuser, j’en finissais par ne plus comprendre ce que je lisais par moments.
Le rebondissement final prend place sur deux tristes pages et il m’a laissée aussi froide que perplexe... Tout ça pour ça, surtout après des pages d’explication inutile de l’auteure du soi-disant livre contenu dans ce livre qui retranscrit les conversations des victimes. Rien que le concept de base est bancal et sent un peu de pieds en fait.
Bon, pour fini sur la seule note positive que j’ai pu trouver, la couverture me plaît assez et met assez bien en scène la question centrale du livre. Bravo donc à l’illustrateur.
Pour résumé, un livre que je ne recommande absolument pas et une auteure que je ne suivrai pas.