Ada ou l'Ardeur par raoulle
Aimables piperies, nympholeptie, allitérations, néologisme, strates linguistiques, mystification. Nabokov s’amuse comme un petit fou. Certes il risque de perdre le lecteur en route, mais il s’en fiche un peu. Ce livre il l’a écrit pour lui et pas pour les autres. C’est son Everest onaniste, un sommet où il déleste les ballasts de sa lubricité en toute quiétude, alors les « autres », hein ! Cela dit les « autres » seront émus par l’amour de pharaon et de pharaonne qui uni Ada et Van, par le suicide de Lucette bouleversant highlight maritime serti de milles diaprures coruscantes, par bien d’autres choses…