Sur un paquebot qui va des Indes en Angleterre, un passager raconte à un autre son histoire, la nuit, à l’abri des regards, au rythme des coups de l’horloge et des verres de whisky.
Médecin hollandais en mission dans les Indes, il a été victime de « l’Amok » : une sorte de folie inexplicable, parfois meurtrière, lors de sa rencontre avec une jeune femme blanche venu lui soumettre une requête particulière.
Récit de cette folie, cette longue nouvelle (ou court roman) est un petit bijou de Stefan Zweig : la langue est belle et poétique. J’ai été totalement happée par cette histoire.
Suivant le schéma récurrent chez Zweig où un narrateur rencontre un autre personnage qui va lui conter son histoire, Zweig sonde avec brio les profondeurs de l’âme humaine.