Si tu croyais que les relations amoureuses compliquées, c'était juste un truc de télé-réalité, Racine te prouve que, déjà en 1667, ça partait en vrille sévère. Ici, tout le monde aime quelqu’un qui aime quelqu’un d’autre, et au lieu de swiper à gauche, ils préfèrent mourir.
L’histoire ? On est après la guerre de Troie, et tout le monde a des problèmes de cœur. Pyrrhus aime Andromaque. Andromaque aime Hector (qui est mort, petit détail gênant). Hermione aime Pyrrhus, qui la friendzone. Et Oreste aime Hermione, qui le friendzone aussi. Bref, c’est du "je t’aime moi non plus" avec une issue dramatique garantie.
Le gros point fort ? C’est Racine à son meilleur : des vers sublimes, des personnages torturés, et un drame qui monte comme une cocotte-minute. Les monologues sont ciselés, les dilemmes sont intenses, et tout le monde est en PLS émotionnelle.
Le hic ? C’est 100% larmoyant. Personne ne se dit "bon, ok, passons à autre chose". Ici, c’est soit l’amour, soit la mort. Si t’espérais un happy end, sache que Racine n’en a pas prévu dans le package.
Bref, Andromaque, c’est du drama, du grandiose, et des punchlines en alexandrins qui claquent. À lire si tu veux voir jusqu’où peut aller le drama amoureux quand aucun des personnages ne connaît la notion de "move on".