Un pavé qui se lit quand même très vite. On retrouve très vite les éléments habituels de Houellebecq, ça tourne un peu à l'auto-caricature mais personnellement ça ne me dérange pas plus que ça, c'est même pour ça que je suis là. On suit donc un personnage inspiré de Bruno Le Maire, apparemment un personnage romanesque pour Michel, d'abord confronté à une menace terroriste hi-tech dans son travail, puis à des problèmes de santé qui vont le forcer à faire face à sa propre mortalité tout en ressuscitant son couple fatigué. Cette seconde partie est plutôt bien faite, inhabituellement porteuse d'espoir pour Houellebecq et malgré le titre, mais c'est dommage que la première soit totalement abandonnée en cours de route. Malgré ça j'ai plutôt aimé et je pense le préférer au précédent Sérotonine.