Un roman sur l'après-guerre unique en son genre, dans lequel démobilisation est synonyme d'abandon. C'est une écriture bigarrée qui rend compte de la seconde vie de soldats très différents, — chacun d'entre eux a un trait de caractère propre, souvent hérité de la guerre, — tous forcés de se réinventer dès 1918, par ambition ou par nécessité.
Les chapitres sont efficaces, les mots également, qui ensemble composent une histoire à la fois dynamique et émouvante, par moments dramatique, à d'autres fiévreuse. Franchement un bon moment de lecture, proposant un tableau de la Première Guerre mondiale bien inhabituel, depuis les tranchées jusqu'aux hommages patriotiques.