Dans Aurélien, Aragon nous conte l'histoire d'amour peut-être la plus émouvante que j'ai jamais lu. Dans un contexte de guerre, Aurélien se prend de passion pour une femme, Bérénice, inaccessible, mais qui hante ses pensées et qui les hantera toute sa vie. C'est incroyablement beau, fluide par le style, et rarement pesant tout au long de ces 700 pages.
Aragon peint également le tableau de la société des années 20, dans lequel un gouffre sépare Aurélien et Bérénice. Leur amour sera entaché par cette société trop étrangère à la passion véritable.
C'est l'histoire d'un amoureux déchu, d'une passion dévorante entre deux êtres qui devront attendre, attendre, avant de se retrouver.
A savourer jusqu'à la dernière page.