And winter fell...
Au coeur du Colorado, un gamin fend la surface d'un manteau blanchâtre posé sur les quelques cabanes de la ville de Rocklin. Dans ses pas, au fond de ses traces, il laisse l'empreinte de souvenirs...
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le 18 avr. 2017
27 j'aime
Il m'a fallu un long temps d'adaptation au style d'écriture, — assez peu ordinaire car très ordinaire, — c'est-à-dire soixante-dix pages, avant d'adhérer enfin à l'histoire, celle, commune, d'un enfant qui voit pour la première fois ses parents comme les êtres humains qu'ils sont. Ce roman semi-autobiographique a de cela de particulier que tous ses personnages sont navrants, à commencer par les deux hommes forts de la famille Bandini, Arturo et Svevo ; les autres, la mère et les frères, inspirent davantage de pitié sans pour autant être sympathiques.
Au-delà de la réalité (littéralement) glaçante de la vie aux États-Unis d'immigrés italiens sans le sou au début du XXᵉ siècle, c'est surtout le papillonnage d'une conscience à l'autre qui m'a intéressée, parce que c'est un procédé difficile à maîtriser, que je n'avais jusque-là croisé que chez Virginia Woolf. La plume de John Fante est toutefois moins grandiose et moins hallucinée que celle de l'Anglaise, donc plus intelligible ; il faut malgré tout une bonne dose de ténacité pour venir à bout de l'ouvrage.
Créée
le 16 avr. 2021
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