Certes, Ariane est complètement cruche, c’est long et redondant, Adrien Deume est d’une inconsistance confondante, les descriptions sont parfois fastidieuses, les chapitres interminables, cette société genevoise irréelle, leurs vies empesées, les enjeux faibles.
Mais il y a Solal.
Et l’incroyable richesse de l’écriture. Et l’observation assassine de nos plus bas instincts. Et des personnages fabuleux. Et le jusqu’au boutisme imbécile pourtant captivant de cet amour. Et l’impression d’avoir vécu un récit au long cours. Et le fait que j’y repense chaque jour face à de minuscules détails du quotidien.
Et que j’ai envie de me fendre de quelques mots à son sujet.