S'il y a une chose qui est bien trouvée dans ce livre, et il n'y en a qu'une seule, c'est le titre. Oui, Bonjour tristesse c'est ce que j'ai eu envie de dire tout au long de cette lecture (heureusement que je l'ai lu d'une traite parce qu'une fois fermé je ne risquais pas le rouvrir). Alors on est plongé dans l'univers d'une petite bourgeoise qui nous raconte ses premiers ébats sexuels... et mon Dieu que c'est lourd ! Sagan réalise tout de même l'exploit de tourner en rond dans un roman pourtant très court (fallait le faire). A ce que j'ai entendu c'est son meilleur roman mais alors qu’est-ce que ça doit donner les autres ?!? Je crois bien que le pire, c'est que j'ai lu Bonjour tristesse juste après L’Étranger et entre Camus et Sagan le choix est vite fait, elle ne supporte pas la comparaison. Je ne suis pas très à l'aise d'écrire cette critique mais après tout le bien que j'ai pu entendre sur Sagan de la part de gens qui, par ailleurs, pouvaient être transis devant le Voyage au bout de la nuit, il me semble qu'il y a un sérieux problème et que cette femme n'a pas à être élevée au même rang que des grands hommes de lettre qui ont porté la littérature française du XXeme siècle.