Je louangeais, pour le premier tome les descriptions, là, il faut dire qu’entre des adolescents enflammant leurs flatuosités et la régularité à laquelle la famille Bowers mangent des haricots, c’est plutôt piteux.
J’encensais le fait qu’il maniait de manière toujours détournée les manifestations de Ça, c’est toujours le cas mais seulement une fois au détour d’une boucherie à la hache dans un bar.
Je glorifiais la parcimonie avec laquelle apparaissait Ça mais, là, c’est trop avare.
Le cliffhanger avec les deux concubins où on s’attendait à un Tom violent et une Audra hystérique mais aucune résolution ne pointe à l’horizon, cela se finit en eau de boudin.
Je peux maintenant le dire Henry est un antagoniste dément, jeune comme vieux.
L’auteur se perd quelque peu en longues circonvolutions étalées sur une profusion de pages pour aboutir sur un final des plus communs. J’ai eu vraiment du mal à adhérer à la tortue créatrice du monde et pardon mais une araignée en tant que forme ultime de Ça, c’est comme qui dirait peu original.
De plus, tout ce n’est qu’il y a après la disparition de Ça est dispensable voire inutile.