Casino Royale par affreuxJojo
Casino Royal, édition de 1965. Cela nous ramène loin en arrière.
Premier roman de Ian Fleming, lui-même agent secret dans sa vie.
Ce premier roman est assez court (240 pages avec 35 lignes de 48 caractères environ). Il se découpe en quatre phases : l'introduction, le baccara, l'enlèvement et le repos. La transition entre chaque phase est très courte.
Le découpage semble assez bizarre. Certains moments sont assez longs dans le livre, notamment les descriptions des personnes et des pièces. Oui, James Bond a l'oeil fin et il doit savoir où il est et avec qui il est. Une mauvaise manoeuvre est à éviter.
James Bond n'est pas joueur. Il est travailleur. Son boulot prime. C'est pour cela qu'il vit et grâce à cela aussi.
Cela ne l'empêche pas d'aimer les femmes tout en sachant les ennuis que cela apportera après les quelques rendez-vous (taxi, restaurant, chez lui, chez elle pour finir sur une brutale séparation) comme il le pense dans le livre.
En même temps, il méprise légèrement les femmes. Pourquoi les envoyer en mission ? Elles feraient mieux d'être dans leur cuisine, faire à manger, ... le terrain, c'est dangereux et elles n'en ont jamais conscience. Bond aura d'autant plus raison vu ce qu'il se passe.
Il est vrai qu'il n'est pas drôle comme dans certains films. Non, James Bond est Anglais, un vrai.
Sans avoir revu le film éponyme, je sais qu'il est en loin sur le fond du point de vue scénario. La raison est simple. L'auteur passe trop de temps sur des éléments qui se traduisent mal au grand écran.
De plus, le roman de 240 pages est bien trop court par rapport aux 90 minutes traditionnelles. Les films ne font qu'une libre adaptation des histoires (romans ou recueils) tout en utilisant une licence bien connue (cela n'empêche pas MGM d'avoir frôlé la fermeture totale de ses studios).
Quoi qu'il en soit, Casino Royal est un bon petit livre ... pour la plage. Il n'a rien d'extraordinaire. La traduction n'étant pas d'aujourd'hui, elle est peut-être de mauvaise qualité bien que j'en doute. Rappelons qu'il s'agit bien d'un livre d'action et non de poésie ;-)