Une fresque trop plate
Nous avons affaire avec Ce pays qui te ressemble à une véritable fresque historique. Et le traitement dès le départ est intéressant : plutôt que de montrer au lecteur un panorama historique et...
le 12 juin 2016
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Nous avons affaire avec Ce pays qui te ressemble à une véritable fresque historique. Et le traitement dès le départ est intéressant : plutôt que de montrer au lecteur un panorama historique et sociétal, Nathan commence par poser une microstructure, en s’intéressant au quotidien des personnages, leurs interactions. Le début est certes un peu long, mais en replaçant cela dans l’économie générale du roman, tout prend sens. C’est un roman sur la longueur, chaque passage est à mettre en perspective globale. Le style de Tobie Nathan, sans être transcendant, fonctionne. C’est-à-dire qu’il emmène parfaitement la narration, en se mettant au service du déroulement. Le but n’est pas d’avoir un style marquant, qui interroge le lecteur, mais d’avoir un style qui gomme les procédés d’écriture ; de n’avoir devant les yeux qu’une histoire, comme si on conteur vous emmenait dans son univers. C’est aussi la principale critique que l’on peut émettre à son encontre : un certain manque de prise de risques.
Créée
le 12 juin 2016
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