Narcisse Pelletier est un marin vendéen de 18 ans quand il se retrouve abandonné sur les côtes du Nord-Est de l’Australie. L’adaptation à un nouveau mode de vie commence alors pour ce jeune homme. 18 ans plus tard, des matelots trouvent un homme blanc, au corps couvert de tatouages, au milieu des « sauvages » aborigène. Ils l’embarquent à bord, même si ce sauvage blanc ne parle aucune langue européenne.
François Garde s’est inspiré de cette histoire vraie pour écrire son roman.
Ce livre alterne entre deux types de narration :
- le récit des premiers mois de Narcisse en Australie, d’abord tout seul puis avec une tribu aborigène ;
- et les lettres envoyées par un géographe français au directeur de la société de géographie française. Ce géographe a recueilli Narcisse, après qu’il eût été trouvé en Australie, pour le ramener en France. Narcisse a, semble-t-il, tout oublié de son passé. Ce géographe, Octave, va tenter de percer le mystère du sauvage blanc : quelle est son histoire ? Va-t-il réussir à le faire parler ? Va-t-il réussir à raviver sa mémoire ?
Loin de se concentrer sur la vie sauvage, qui ferait de Narcisse Pelletier un nouveau Robinson, l’auteur, grâce à la relation épistolaire, s’interroge sur le retour à la civilisation. Ce retour est-il possible pour Narcisse ? Est-il même souhaitable ?