Où l'on retrouve un univers qui sent bon l'automne de la vie, comme le printemps qui s'épanouit. Ce sont deux êtres, deux vies, deux âges, qui s'aiment malgré eux, qui éprouvent l'un pour l'autre un désir au-delà de la simple récréation qu'ils représentaient tout d'abord. C'est aussi le mensonge, aux autres mais surtout à soi-même. Même dans la certitude de sa perte, faire toujours bonne figure, même face au miroir, même face aux années. En quatrième de couverture, on peut lire « Bien plus que l'histoire de gigolo », car dans ce roman, il y a un peu de tout : de la tendresse maternelle, de la rébellion d'écolier, des jalousies et rivalités mondaines... Un peu de tout, qui forme un mélange instable, un peu décevant, mais avec une fin subtile, délicate et réaliste, qui rehausse le tout. Les fons sont souvent ratées, ici ce sont les 3 dernières lignes qui sauvent l'ouvrage.