Ce livre est brillant. Il regroupe tout une série d'éléments que je ressentais. Il ne s'agissait que intuitions. Notre modèle de société n'est ni durable, ni soutenable. Une monde ayant une quantité de ressources finie ne peut permettre une croissance infinie. Ce monde est d'autant plus frustrant qu'il n'a plus de sens. On s'achète une voiture pour aller travailler et l'on travaille ensuite pour rembourser le prêt qui nous sert à rembourser le prêt de la voiture. Ce n'est qu'une illustration du monde absurde dans lequel nous vivons.
Ce livre nous annonce la fin d'un monde. Ou plutôt la fin d'un modèle de développement. Malgré les incertitudes, on a l'intuition que ce livre est dans le bon. Celles-ci sont légitime au regard de la complexité du monde et de nos sociétés.
La sonnette d'alarme est tirée. Ce monde changera. Avec ou sans nous. Cela ne dépend que de nous. Si le livre peut sembler pessimiste, il laisse entrevoir l'espoir d'un avenir pour l'espèce humaine qui sera plus cohérent, plus simple mais aussi plus en harmonie avec la nature.
Le titre de cette chronique s'intitule : " c'est la fin ". Ce livre annonce la fin d'une hypocrisie. Celle de la croissance. Le temps nous manque mais nous sommes capable de relever le défis. En tout cas, j'en suis convaincu. Si c'est la fin de l'hypocrisie, ce n'est peut-être pas la nôtre. A nous de jouer.