Passons mon titre putaclick sans autre fondement que mon ressentiment envers ce pauvre bouquin.
C'est avec excitations, ayant souvent entendu Onfray à la télévision, notamment se proclamer fièrement philosophe, et d'avoir ecrit plus de 100 livres, que j'achète ce livre. Un titre qui attise le curieux (Cosmos, ça a de la gueule, on s'imagine notre univers physique mais aussi "métaphysique", on pense au étoile très lointaine, comme à la pensée grecque du Kosmos pas si lointaine que ça...), et puis le nom d'Onfray, en gros, aussi gros que le Cosmos, pour nous avertir que dans ce bouquin Onfray sera aussi grand que grand. Grand de bêtise en l'occurrence...
Je m'attendais à lire un essai de philosophie sur le temps, la morale, Dieu, ou que je sais-je encore. Des sujets philosophiques en tout cas. Je suis tombé de haut...
Après une préface, qui nous pousses à la sympathie et nous annonces la couleur "philosophique du livre", on tombe sur un chapitre qui veut traiter du temps, mais à la façons d'Onfray, c'est à dire qu'il ne va jamais faire de philosophie au sens noble du terme, aucune réflexion ne verra le jour, on n'aura le droit qu'à de long pavé où Onfray va soit nous raconter sa vie de bourgeois, ou soit alors martelé de sa petite morale bourgeoise.
Le peu d'argument présent dans ce livre sont des dogmes, alors le christianisme c'est mal, l'hédonisme c'est le bien, les manouches c'est très bien, la civilisation c'est le mal, l'écriture c'est bien mais c'est pas trop bien, etc.
Livre sans intérêt, d'un ennui complet, à éviter au possible. Par honnêteté, tout de même, si vous voulez du Onfray de "qualité" je vous renvoi vers sa contre histoire de la philosophie, en audio, ceux sont peut être ses seuls travaux de qualités.
PS : Je précise que je n'ai pas lu tout le livre, par impossibilité sensible, je me suis arrêter au bout de 200 pages.