Tout au long du livre, ou du moins de la première moitié car je n'ai pas pu aller plus loin, je me suis ennuyé en lisant une histoire éculée et beaucoup trop longue. Je pense que le charme aurait opéré sur moi s'il était trois fois plus court.
Il y a des passages sympathiques comme on en trouve dans tous les contes. J'ai franchement du mal à comprendre comment on peut encore conseiller ce livre aujourd'hui en ventant la réflexion qu'il nous apporte. Certes, il pose deux thématiques intéressantes que sont l'ambition et le rejet de sa famille quand on réalise ce qu'elle est et ce qu'elle n'est pas. Mais à ce jeu, Franklin la tortue est très bon également. J'ai l'impression d'avoir lu un conte du Père Castor : c'est très sympathique pendant 5 minutes mais au bout de 300 pages, j'ai jeté l'éponge.
Une explication réside dans la publication dans un journal, ce qui explique les épisodes à rallonges. Tout comme ma délicieuse sauce tomate pour deux personnes que je rallonge à l'eau parce que trois amis débarquent à l'improviste, ce roman est insipide.
J'ai également du mal avec les livres écrits au XIXème siècle. C'est une autre époque. La façon de racontée, la lenteur, les faits ... tant d'ingrédients dont le goût s'est évaporé au fil des années mais dont certaines personnes continuent à vanter les mérites d'un plat qui fût délicieux ... il y a cent cinquante ans.