If it was so, it might be; and if it were so, it would be; but as it isn't, it ain't. That's logic.

De l'autre côté du miroir est en réalité un reflet du premier volume des aventures d'Alice. Le récit possède exactement la même structure : l'héroïne rêvasse, elle découvre un moyen de rentrer au Pays des Merveilles, elle y fait des rencontres toutes plus étranges les unes que les autres puis elle se réveille à la fin.

Malheureusement les rencontres sont moins mémorable que dans la précédente histoire, seuls Humpty Dumpty et le duo Tweedledee/Tweedledum sont vraiment à la hauteur. Lewis Carroll l'avait peut-être compris puisqu'il y a plus de poésie/chansons cette fois-ci (d'ailleurs encore une fois lisez-le en VO, au vu des paroles la traduction doit être affolante). De plus il enrichit un peu plus son univers, avec l'apparition des insectes et des fleurs qui est bienvenue. On peut quand même noter qu'Alice à un but défini dans cette histoire. Se trouvant être un pion sur un échiquier géant, elle doit devenir reine en atteignant la huitième case. Même si c'est absurde, je trouve que l'absence de fil directeur était un point négatif du tome précédant.

Au final De l'autre côté du miroir propose même chose qu'Alice au Pays des Merveilles mais en différent, ce qui est quand même pas mal.