Ce sont les ressemblances avec l'univers d'Uglies de Scott Westerfeld qui m'ont fait apprécier ce bouquin, malgré ses dizaines de pages superflues et ses personnages uniformes. Le traitement de l'amour comme maladie est intéressant mais trop peu exploité dans ce premier tome ; je n'ai pas ressenti suffisamment l'inquiétude de ceux qui dissertaient à ce sujet pour être à mon tour fébrile lors de la lecture. Et puis, l'événement soi-disant inattendu « En fait, Untel n'est pas mort ! » qui se produit vers la fin est suffisamment déplaisant pour être mentionné ici — ce n'est pas comme si des milliers de romans avaient recours à ce ressort banal...
Hormis ces petits ratés, l'histoire est divertissante, plutôt bien écrite et peuplée de jeunes gens pas détestables pour un sou.