La célèbre auteure décrit les raisons qui nous poussent à nous épier au lit le dimanche matin, le besoin de se reposer, de raviser, de se câliner. Un besoin physiologique le demande, une commande théologique également pour le septième jour de la semaine, mais aussi les excès et les travers du travail. Ces trois points donnent lieu à des énumérations et raisonnements drolatiques tout à fait jouissifs, qu'on se plairait à pouvoir affirmer, sans avoir peur du ridicule. Puis viennent tout de même des réflexions sérieuses, entremêlées à des arguments quasi-burlesques. Elles s'avèrent de nature édénique sur la gestion des entreprises et le management de ceux qui profitent du travail des autres, une critique du capitalisme et du taylorisme étant présentée, certes de manière à assouvir une envie de se défouler, mais avec quelques ébauches de raisonnements politiques et philosophiques, hissés, comme il se doit, à la flemmarde. L'ensemble est assez jouissif, fait, l'air de rien, réfléchir. Ça fait du bien.