Il y a quelque temps je lisais un science et vie où ils parlaient que des scientifiques avec réussit à implanter l’intelligence dans des souris. Ceci me renvoya directement au souvenir d’un livre qui m’avait marqué. J’ai donc décidé d’en faire la critique ici.
Partant d’un postulat fantastique pour l’époque (mais finalement réaliste dans les années à venir), l’auteur nous offre un livre simple, émouvant et percutant. Le livre est sous la forme d’un journal intime bourré de fautes au début. Pour ensuite devenir une réflection sur la perception d’une personne par d’autres. Le livre nous offre une réflexion sur l’intelligence dont l’intelligence du cœur, sur la place de la raison dans notre société, sur la solitude, sur la complexité des sentiments amoureux, le tout avec une sincérité remarquable.
Le lecteur suit le récit à travers les yeux de Charlie, son évolution tragique et sa déchéance à la fin du roman, étant symbolisées par la complexification progressive de l’orthographe et le retour en conclusion de l’histoire à la syntaxe torturée du Charlie « retardé », syntaxe émouvante et qui a donc un sens. Mais ce que nous décrit l’auteur parfaitement et ce qui rend le livre si horrible, c’est qu’une fois qu’on a pris conscience de ce qu’on n’avait pas et qu’on le perd, cela devient impossible à vivre ou à accepter.
Si la fin est magnifique de beauté, poésie noirceur tout en désespoir, elle est la fin logique celle qui fait de ce livre le chef-d’oeuvre. L’auteur eut beaucoup de mal à faire respecter cette fin triste lorsque le livre a été édité.
Sur ce je m’en vais remettre quelques fleurs sur la tombe d’Algernon