Si tu pensais que le premier tome de Divergente était déjà une bonne dose de choix impossibles, de combats, de trahisons et d’hormones en folie, Divergente 2 est là pour t’en donner encore plus… peut-être un peu trop, d’ailleurs.
On retrouve Tris, toujours en mode badass mais désormais en crise existentielle, tentant de décoder un complot qui semble changer de forme toutes les cinq minutes. Entre les factions qui s’effondrent, les alliances qui explosent et les révélations en pagaille, tout le monde court dans tous les sens, se trahit, pleure un peu (ou beaucoup), et se bat avec un sérieux qui frôle l’épuisement mental.
Le problème ? Ça devient un joyeux bazar. Là où le premier tome avait une structure claire et une tension bien maîtrisée, celui-ci se perd un peu dans un trop-plein d’intrigues et de revirements. Les factions sont en miettes, des nouveaux groupes apparaissent, des secrets sont révélés à la pelle… mais au bout d’un moment, on a surtout l’impression que l’autrice essaie de tenir en équilibre sur un scénario qui menace de s’effondrer sous son propre poids.
Côté personnages, Tris est plus torturée que jamais (et passe pas mal de temps à culpabiliser sur tout), Quatre est fidèle à lui-même mais commence à sérieusement manquer de relief, et les secondaires ont du mal à exister entre deux scènes de crise. Il y a de bons moments, de l’action bien rythmée, des enjeux intéressants, mais aussi des décisions qui sortent de nulle part, des réactions parfois incompréhensibles, et une tension qui s’étire sans toujours retomber de façon satisfaisante.
Bref, Divergente 2, c’est une suite qui envoie du lourd mais qui s’emmêle un peu trop dans son propre chaos, un tome bourré d’action et de révélations… mais qui donne parfois l’impression qu’on nous balance des twists juste pour garder la machine en marche. Un page-turner efficace, mais pas toujours très bien huilé. Accroche-toi, parce que le vrai bazar arrive dans le tome 3.