Si Tinder avait existé au XVIIe siècle, Dom Juan aurait eu un record de matchs, une armée d’ex et un abonnement premium. Molière nous offre ici le portrait d’un mec qui transforme la drague en sport extrême et la fidélité en concept abstrait.
L’histoire ? Dom Juan, beau parleur et charo de compétition, enchaîne les conquêtes avec une aisance qui ferait pâlir Casanova. Il promet le mariage, puis disparaît dans la nature plus vite qu’un influenceur en plein bad buzz. Son fidèle serviteur Sganarelle tente désespérément de lui faire entendre raison, mais Dom Juan continue de collectionner les cœurs brisés… jusqu’au moment où il tombe sur un petit problème : une statue qui prend ses menaces un peu trop au sérieux.
Le gros point fort ? Le personnage principal est fascinant dans son cynisme absolu. Il méprise tout : l’amour, la morale, la religion… et surtout les engagements. Le mec est une masterclass de manipulation, et ses dialogues sont un festival de punchlines. Ajoute à ça Sganarelle, qui passe son temps à râler et à philosopher à côté de la plaque, et t’as une dynamique de duo aussi drôle qu’efficace.
Le hic ? Le gars est tellement odieux qu’au bout d’un moment, on n’espère plus qu’une chose : qu’il prenne un bon retour de karma en pleine face. Heureusement, Molière y a pensé et nous sert un final bien corsé, avec un Deus ex Machina version pierre tombale vivante.
Bref, Dom Juan, c’est l’histoire du plus grand ghosteur de l’histoire du théâtre, qui joue avec le feu jusqu’à se faire cramer pour de bon. Un classique où Molière trolle les hypocrites, les coureurs de jupons et même la religion. À lire si tu veux voir comment un séducteur finit par se faire "matcher" par la mort elle-même.