Dire que j'en avais un peu peur...
Et oui, un peu peur. Parce que Dune, c'est imposant. Parce que c'est sensé être un chef d'oeuvre. Parce que ça fait quand même 900 pages. Parce que le film m'avait donné un apriori bien pourri. Et puis parce que je n'avais jamais rien lu de Franck Herbert.
Mais bon, quand il faut y aller, il faut y aller.
Et putain, j'y suis allé oui sur Dune. Enfin sur Arrakis. Au beau milieu des Atréïdes, des Harkonnens, des Fremens, Du Bene Gesserit, de la Guilde, de l'Empire, et j'en passe. J'en ai encore les dents qui croquent des grains de sables avalés du désert. Et la tête pleine d'images de guerriers encagoulés aux yeux tout bleu.
Quel pied. C'est plus que de la SF, c'est de l'Aventure. C'est riche. Le style est sec comme un vent de désert, mais résonne comme du sable-tambour quand tu te ballades dans l'histoire.
Enfin oui, j'ai visité Dune. Et même si j'ai été un peu moins emballé par le final de ce premier tome, j'ai tellement dévoré les appendices et le bréviaire que je doute vraiment de ne pas refaire un tour rapidement sur Arrakis.
Enfin, si la Guilde baisse un peu ses prix parce que je ne fais pas non plus partie d'une Grande Maison...