On ne peut qu’éprouver une admiration légitime à la lecture de cette très courte nouvelle de Michel Quint.
Effroyables jardins est une belle histoire sur la mémoire, les relations enfant-adulte, le courage, la peur, le souvenir, les mascarades de la guerre… Une histoire qu’il faut lire à voix haute pour saisir la puissance poétique de ce texte.
Ce livre très bref se lit rapidement. Il a pour lui le style. Sa force d’évocation tient notamment à quelques points de parenté avec celui de Louis-Ferdinand Céline. Des phrases nominales, un peu d’argot et une formulation complexe donnent l’effet juste aux tonalités du phrasé et à la construction du livre.
La narration à deux voix pour rappeler les rapports complexes qui font le sel de la vie est d’une efficacité certaine.
Ce petit livre est absolument charmant. A lire !