Cf le livre d'Ocean Vuong tellement plus respectueux de ses origines et qui dépeind l'éveil sexuel, l'austracisation lié à la sexualité dans le sud des états unis rural d'une manière crue et poétique... J'aime les histoires de transfuges mais je n'aime pas le mépris de classe qui transpire dans ce livre qui grossit le trait de la classe prolétaire décrite comme beauf. Alors peut être que c'est une réponse à l'omniprésence des violences qu'il a subi dans son enfance. Mais ca ne m'a tant emballé...
En finir avec Eddy Bellegueule peut bien conforter les bobos citadins qu'ils sont moins racistes et homophobes que les banlieusards ou campagnards. Je n'y crois pas. Mais ma part d'hipster de la ville a tout même aimé la critique des masculinités toxiques dans cette autofiction qui joue entre le reel et l'imaginaire. On est sur sens critique quand meme! ;)