J'ai pas mal de choses à reprocher à ce livre, son inégalité, ses digressions lourdes et mélo-dramatiques, son absence de ligne conductrice claire...
Pourtant tous les chapitres d'Oskar sont des petits bijoux d'écriture naïve, plein d'inventivité et de fraicheur, émouvante mais jamais larmoyante.
Oskar est profondément attachant et les personnages qu'ils rencontrent à l'occasion de son enquête sont tout aussi haut en couleur.
Dommage que cette jolie fresque soit gâchée par les interruptions des deux grands parents. Ça aurait pu être intéressant, mais je me les suis infligée : l'écriture change du tout au tout, devient lourde et pleine d'emphases, leur non-dits et blessures sont pénibles à lire, et ça se répète, et ça se répète, découpant l'histoire d'Oskar en apartés pénibles...
Le final aussi est décevant, et vous fiche des semelles de plomb pas piqué des hannetons (je pense qu'Oskar emploierait cette expression si il était français).