Un étrange sentiment s'empare de moi au sortir du livre. Au vide habituel qui suit la dernière page, se sont ajoutées une profonde espérance teintée de tristesse, une notion du temps perturbée : comment ça cela ne fait pas un an que je suis penché sur les aventures de notre protagoniste ?
Car oui l'histoire prend aux tripes et joue avec nos sentiments au fil des chapitres. Oui on s'ennuie quelques fois mais c'est pour mieux se laisser surprendre aussi bien par le fond que par la forme au chapitre suivant. Et oui, on touche du coeur ce qu'a vécu ce petit garçon, c'est beau mais triste. Mais comme il le dit lui même "On ne peut se protéger de la tristesse sans se protéger du bonheur". Alors j'ai lâché mon bouclier.