Tu vas ADORER… « Un thriller réaliste à couper le souffle ! », « Une intrigue qui fait froid dans le dos ! », une avalanche dithyrambique dans les médias… Un mélange de Professeur-Tournesol-Junior, le cul bien au chaud, à la DGSE, et de Rambo-en-jupon, le cul bien au chaud, sous le soleil d’Afrique !
Je dois humblement reconnaître que les hauts fait de guerre ou d’actions clandestines ne sont pas ma tasse de thé !
Alors, mon vieux, que viens-tu faire dans cette galère ?
C’est la récrée ! …
Après chaque bouquin-prise-de-tête j’essaie d’en lire un qui me repose, ou du moins qui ménage mes neurones mis à mal. J’ai besoin de me recharger, je me fais vieux. Et celui-ci était particulièrement recommandé par "L’Homme Qui Lit", lorsqu’il nous gratifiait encore de ses critiques :
https://www.senscritique.com/livre/Face_mort/critique/240241495
Au point de préciser « J’ajouterais une sixième étoile si je le pouvais ! Quel thriller de dingue » (Pour un blog qui limitait à cinq étoiles !). Alors je l’avais mis sous le coude pour le déguster au bon moment.
Nul doute que Stéphane Marchand se soit bien amusé !
Stéphane Marchand est né à Paris en mars 1960 (on serait jumeaux… si vingt ans ne nous séparaient, lui du 23 mars et moi du 22, et tous deux à Paris. Hi, hi !), il est diplômé de l'École polytechnique (pas moi) et de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE). En 1987 il est reporter au service Étranger au journal Le Figaro. En 1990 il est correspondant du Figaro à Washington, où il couvre la fin du mandat de George Bush et le premier mandat de Bill Clinton. De retour en France, il est rédacteur en chef du service de Macroéconomie, et en 2006 directeur adjoint de la rédaction du Figaro qu’il quitte en 2008 et fonde, puis dirige jusqu'en 2009 le journal économique en ligne E24. En 2018, il crée et dirige le magazine économique Pour l'Éco. En 2020, il est délégué général de l'Institut du capitalisme responsable.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont neuf enquêtes et essais. « Face Mort » est son quatrième roman.
De quoi s’agit-il ?
D’un côté, vous avez un jeune stagiaire, fraichement émoulu de l’École Polytechnique (tient donc !), dans des locaux de la DGSE, à qui on a demandé de paramétrer "Face Mort", un logiciel de reconnaissance faciale extrêmement sophistiqué, qui jusqu’à présent faisait un peu n’importe quoi, par manque de données. Et voila que le bidule, une fois nourri, détecte sur une vidéo un fragment de tatouage, sur un quidam, qui va mettre le feu aux poudres en déclenchant une alerte : le mec en question n’a rien à faire là ! Branlebas de combat, il faut en savoir plus !
Et, de l’autre côté nous retrouvons notre Rambo en jupon, à savoir la capitaine des forces spéciales, Maxime Barelli qui, avec son équipe, traque dans le plus grand secret les djihadistes français pour les neutraliser (le terme d’assassinat est rigoureusement prohibé, nous sommes entre gens civilisés !). Et cet "autre côté" se trouve sur l’autre rive de la Méditerranée, en Libye, où vous repasserez, pour les jupons : elle se déguise en mec, pour passer inaperçu... Ma parole, on tombe dans le féminisme déclaré ? Mais non, « elle n’était qu’une chienne de guerre pour les missions trop dangereuses. » Et c’est son groupe qui a été choisi pour repérer l’homme au tatouage, car c’était le plus proche, le plus efficace et le plus disponible.
La suite va faire froid dans le dos ! On a beau se dire qu’il s’agit de fiction, que ce n’est même pas très crédible, qu’on joue à se faire peur – il y en a qui aime ça, les films d’horreur ! – mais, malgré tout, si c’était vrai ? Si c’était vraiment ce qui se prépare dans l’ombre ? Après tout, moi, le pacifiste, l’antimilitariste, qui n’aime pas la guerre parce qu’elle est horrible, parce qu’elle sème la mort et la ruine (voir l’Ukraine), parce que je suis né à Paris en 40 et que je me souviens toujours des bombardements – amis – (même si je n’avais pas encore cinq ans) et des courses pour se réfugier dans le Métro le plus proche… Eh bien, malgré tout, pendant trente ans, j’ai étudié et développé des moteurs de missiles, porteurs de mort. On se donnait bonne conscience en disant qu’il s’agissait de dissuasion, mais pour être dissuasive l’arme devait être terrifiante : une œuvre de Paix ! ! ! A-t-on généralement vu fabriquer un outil pour ne jamais servir ? … Mais mettez ce type d’armes entre les mains de fous fanatiques ou mégalomanes et on ne donnera pas cher de l’avenir de l’humanité… Il n’y a pas si longtemps encore nous assistions au combat de coqs "Donald Trump/Kim Jong-un", se défiant à qui aurait le plus gros bouton (Nucléaire)…
Alors, accrochez-vous, vous allez gravir la montagne par la Face Nord ! Terrain glissant et particulièrement dangereux…
C’est la récrée… de l’épouvante !