On n’attend pas vraiment ça d’une rentrée littéraire. D’habitude c’est plutôt léché et pimpant. Parfois pompeux. Dans ce Fief, rien de tout ça. Ici on parle vrai et sans fioriture. On secoue la langue, et ça fait du bien. Les mots sont pas truqués. Ça balance grave. On s’marre bien. On fume beaucoup. On fait partie de la bande à Jonas. Et puis, quand il faut, David Lopez boxe dans les mots. Ça envoie du gauche, du droit, du léger et même parfois du très lourd. Et surtout, du jamais lu. Si ce n’est pas déjà fait, cours donc l’acheter. Tu vas t’en prendre plein la frimousse et, crois-moi, tu vas aimer ça.