Le propre du journalisme n'est il pas de relater les faits en toute objectivité et, impartialité ? Dès le titre et les premières lignes, le contexte choisi pour donner soi-disant le ton du livre, on sait qu'il n'en est rien.
On baigne dans le sentimentalisme et la naïveté d'un progressiste, le sensationnel du journalisme de notre époque. Totalement orienté et ciblé. Si ce jeune homme avait eu l'idée de s'attaquer à l'institutionnel, la hiérarchie, il aurait tout mon soutien... en tant qu'ancien fils de policier, et ami de ces hommes en uniforme. S'en est tellement cliché que parfois je me suis demandé si ce n'était pas un roman ou un drame psychologique. Il n'a pas le recul nécessaire que le journaliste devrait s'imposer, dans l'idéal, et comme tout à chacun accoudé au comptoir ou autour d'un verre entre ami, généralise et tire sur l'ambulance sans connaître. Ceux-là je les excuse, mais en tant que journaliste et auteur édité c'est au dessus de mes forces.
Je suis le premier à évoquer les problèmes de notre police depuis des décennies, à tout niveau... mais au détour de maintes discussions, interviews ou écrits de cet acabit, je me dois de réagir et m'en offusque.
Au delà du sujet survolé au prix du sensationnel , l'écriture est pauvre, chapitres courts, sans rythme.
Des hommes confrontés à la lie de la société, entre le marteau et l'enclume, jetés une nouvelle fois en pâture sur l'autel du narcissisme journalistique et d'une recherche malsaine de visibilité...
N'apprécieront cet ouvrage ceux ne connaissant pas la Maison.
PS : de sources sûres, cet individu n'était pas présent lors de certaines interpellations, interventions. ce ne sont que des retranscriptions d'autres ADS... Sale jusqu'au bout.