Après avoir lu "Le cycle des robots", que dis-je, après l'avoir dévoré, et bien que repu, me restait-il tout de même encore un petit creux. Ah, les friandises littéraires d'Asimov attisent la gourmandise de l'esprit. A la nuance près que contrairement à d'autres, l'excès de celles-ci n'invoque aucun maux.
C'est donc la bave aux lèvres que j'ouvre le premier tome du Cycle de Fondation. Et je comprends. Je comprends que ce cycle soit ancré dans la culture.
Sur le solide socle de ses connaissances scientifiques, Asimov étaye sciemment une Histoire grandiose. Oui, Madame, avec un H majuscule. Et non, il ne s'agit pas là d'une intrigue taillée à la serpe. Loin de là.
Étalé sur plusieurs siècles, et plein de rebondissements de bonne trempe, le récit est varié, simple, efficace. Et l'univers de cet univers plus qu’immersif. Sa crédibilité vous fera plonger dans ce monde où l'âme du lecteur est seule, détachée de la réalité et où les mots ne font finalement pas seulement lus.
En bref, si vous passez à côté d'une rangée de ces bouquins, vous auriez tort de ne pas vous en saisir et de poser le regard sur les premières pages.
Le Cycle de Fondation, c'est, dans le fond, daté mais béton.