Un roman long et dense, comme beaucoup de classiques qui se respectent.
Lecture à ne pas conseiller à des lecteurs occasionnels, ou à qui n'apprécie que la légèreté.
Germinal, pour moi, c'est le symbole même d'une époque d'esclavage que l'on a pas encore considéré comme tel... Ou à peine.
Le monde minier et ouvrier, qui est dans le fond l'ancêtre du monde de l'emploi que l'on a aujourd'hui...
Zola, dans son style cru pour les horreurs (Thérèse Raquin sur la thématique du meurtre en témoigne aussi), aborde la misère, ou la dureté même de la condition humaine, et aussi la nature des hommes.
Il permet aussi de réfléchir à la réalité de nos sociétés, qui, sur certains points, n'ont pas tant progressé que cela depuis le XIXe siècle... Aux prises dans une étrange machine : le capital. Il y en a toujours pour vivre confortablement du labeur et du sang des autres.