« Voilà. Jusqu’où ça va aller ? Personne ne le sait. Dans la nuit de la civilisation la société a éclaté, et c’est maintenant l’homme civil, social et bien élevé qui va exploser. »
Si en 1974, le Camp des Saints prévoyait une invasion. Guerilla, aujourd’hui, prédit une implosion. D’une plume alerte et journalistique, l’auteur nous emporte dans une dystopie où les idées fausses des progressistes et des déconstructeurs auraient eu raison du vernis de la civilisation : Les barbares sont dans les rues, la nuit possède la ville, les campagnes s’autonomisent. Des personnages forts et des situations réalistes jusqu’au coup de sifflet final.
« –Votre bonne morale vous a toujours fait gagner. Vous ne risquez pas d’en guérir. Vous êtes une puissante rentière de belles idées, c’est votre univers et votre identité. Maintenant croyez-moi, tous les bons filons s’épuisent.
– Mes convictions n’ont rien d’un calcul. Je suis profondément progressiste.
–Je l’avais observé. Il est malheureusement des défis qui échappent encore à la médecine. »
Le temps des barbares est le deuxième tome de Guérilla. Mais sachez qu’il n’est pas besoin d’avoir lu Guérilla I, « Le jour où tout s’embrasa’ » pour apprécier celui-ci.
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