Prix Goncourt 2024.
Tout a déjà été dit, commenté, exposé, interprété, critiqué, retourné dans tous les sens.
Alors un point de vue supplémentaire semble bien accessoire et ne pèse pas bien lourd, mais j'aime à partager avec les lecteurs et lectrices mon analyse, mon épluchure de la lecture de "Houris", avant l'obtention du prix prestigieux.
Alors j'avoue avoir décroché, abandonné le livre de Kamel Daoud, d'abord par une difficulté de rentrer dans l'histoire racontée, qui est la narratrice et a qui s'adresse t-elle ??
Et puis comme on dit le franc tombe (expression belge).
Le sujet du roman, si intensément décrit par cet auteur algérien, engagé et exilé en France, m'effraye, me pétrifie.
Alors, comme une injonction, un impératif, je lis cette narration jusqu'au bout malgré l'horrible, l'inqualifiable.
Conclusion, ce roman est une nécessité (hors prix Goncourt).
La narratrice, Aube, 26 ans, vit en Algérie, son visage reflète la beauté et l'horreur du monde, égorgée mais rescapée de cette guerre civile, intestine,
dans les années 90, toute une décennie noire, marquée par le sang, 200.000 personnes tuées par les islamistes.
Les femmes sont les premières victimes.
L'Algérie occulte et efface cette page de son histoire, personne ne peut en parler sous peine de....
Kamel Daoud raconte, écrit une vérité.