Dans ma quête éperdue de grands classiques de la Science-Fiction, me voici atterrir sur Hypérion, planète mystérieuse au confins du Retz, pas encore (mais bientôt) annexée à l'Hégémonie Post-Pangermienne.
Vous n'avez rien compris ? C'est pas grave.
Comme le dirait un vieux sage: "L'important ce n'est pas la destination mais bel est bien le chemin". A moins que ce ne soit: "L'important n'est pas la chute mais le vol plané". Ou "Peu importe la chute, tant que de là haut je vois ma maison".
Mais je m'égare...
Et s'égarer justement, c'est ce qu'on fait pendant plus de 600 pages, le long d'une polyphonie spatio-temporelle durant laquelle chaque personnage nous conte son histoire relative à la mystérieuse planète Hypérion.
Le procédé est un peu artificiel sauf que voilà...
Chaque histoire est vraiment passionnante, immersive, et d'une inventivité étonnante. Mention spéciale à celle de Sol Weintraub et de sa petite Rachel.
Alors certes, on a pas avancé de beaucoup dans l'intrigue principale entre la page 1 et 638, et oui c'est vrai qu'on a ouvert une taltitude (c'est un mélange un "tas" et une "multitude") de portes narratives dont on n'a pas la moindre queue de réponse à la fin...
Mais comme le dit le vieux sage, l'important...