Souhaitant depuis longtemps découvrir l’écriture de Lola Lafon, je me suis lancée dans la lecture d’Il n’est jamais trop tard sans vraiment savoir à quoi m’attendre. Surprenante découverte d’un texte dont j’ai rapidement compris qu’il n’était pas un roman mais plutôt une compilation de textes courts, de chroniques qui retracent de grands évènements des années 2023 et 2024.
Dans ses réflexions et interrogations sur l’information en France et dans le Monde, Lola Lafon livre ses impressions sur ce flot d’actualités qui nous assaille chaque jour, entre faits divers et faits majeurs dont il devient difficile de faire le tri. Les sujets qui l’ont marqué sont autant d’occasions de parler des violences faites aux femmes, de la pauvreté, de la politique… Alors qu’elle se livre avec pudeur, on s’aperçoit que ce qui l’accable est le reflet de souffrances universelles.
Il n’a jamais été trop tard est notre histoire à tous, notre hier intimement lié à notre présent, qui interroge notre demain. Intimes et personnels, ces textes sont aussi le reflet d’une société en mutation qui tente de redéfinir ses valeurs. Engagé, féministe, le texte interroge la place de la femme dans la société, l’égalité homme-femme, le vieillissement, la maternité… sujets politiques qui font société et questionnent le monde de demain.