Un roman coupé en 3 parties, nous décrivant le monde du journalisme, de l'édition, de la librairie et de l'imprimerie du XIXe siècle à Paris. De façon assez fataliste, Balzac nous dépeint une société faite d'orgueil, de cupidité, d'opportunisme, de magouille, de mensonge, de tromperie et de vice. Il s'y dégage beaucoup de cynisme et d'ironie dans sa plume. Il décortique et détail tout, il nous pousse à la réflexion et à l'analyse.
De façon minutieuse, il nous dresse un portrait de la vie provinciale et parisienne. Le récit est riche en personnages (bourgeois, nobles, artistes, journalistes, écrivains, libraires, etc.) et en descriptions.
Paris, dans toutes sa splendeur, abrite aussi bien la richesse que la pauvreté, la laideur comme la beauté, la vérité et le mensonge.
La 1re partie est courte et nous présente les personnages principaux.
La seconde partie est la plus longue et est plus rythmée. Elle raconte l'arrivée de Lucien à Paris et tout ce qu'il va y découvrir et vivre. Celui-ci est un jeune homme gâté par sa famille, beau, ambitieux, vaniteux, malléable, influençable, imbu de sa personne et hypocrite. Malgré ses bonnes intentions, il est très souvent dans la contradiction et choisit toujours la voie de la facilité. Il justifie ses actions et croit mériter gloire et richesse sans avoir à travailler pour cela.
À travers Lucien, on découvre la différence entre la province et la capitale. Le fossé entre les deux est grand, tout comme les désillusions de la vie à Paris.
La troisième partie contient beaucoup de longueurs et a un rythme plus lent.
J'ai été vite projeté dans l'histoire que j'ai trouvée très intéressante, riche et palpitante. Les nombreuses descriptions et les échangent assez techniques alourdissent parfois le texte et apporte des longueurs dans le récit. Aussi suis-je passé rapidement sur certains passages. Mais cela n'en reste pas moins une très bonne lecture que j'ai appréciée bien plus que je ne le pensais en le commençant.