C'est bien beau d'être la première à mettre en scène un personnage féminin dans un roman de fantasy, encore faut il que le reste suive...
On le saura qu'elle est vraiment trop sexy dans sa beauté sauvage et indomptée, avec ses cuisses fuselées et la courbe de ses hanches rehaussée par la grosse épée qui lui pend au côté. C'est rappelé toutes les deux pages. C'est d'ailleurs cette même gonzesse qui tombe amoureuse d'un mec hautain et... bon, ça sert à rien d'y aller avec les pincettes, de toute façon j'arriverai jusque là : un gros connard, qu'elle a connu quelques heures auparavant, et tout ça parce qu'il l'a vaincu, a failli la zigouiller et a voulu la violer.
C'est chouette de mettre en scène une femme, mais si c'est pour garder les mêmes aspects machos, ça ne vaut vraiment pas le coup. (Je sais que c'était à l'époque, tout ça... Mais aujourd'hui c'est juste blasant de lire ce genre de trucs.)
Au niveau des aventures... On dirait que l'auteure a fait une liste de toutes les déclinaisons d'univers pas comme le notre puis qu'elle les a enchainé à un par nouvelle. Toujours le même scénario : elle pénètre dans un autre univers par le biais d'une porte magique (sous différentes formes) qui la mènent dans des contrées étranges, avec des trucs qui arrivent ponctuellement quand elle avance (piqué sans doute au hasard dans sa seconde liste énumérant les trucs bizarres sans intêret qui pourraient se placer sur son chemin), puis elle rencontre le grand méchant qui gouverne cet univers et comme de par hasard elle possède THE ARTEFACT qui va bien pour le zigouiller et voila. Passionnant.
Ça a certainement dû être une petite révolution à l'époque, mais aujourd'hui, je n'y vois honnêtement aucun intérêt.