Longue ode au christianisme et plus précisément au catholicisme, Bernanos nous a livré une œuvre touchante et riche en émotions.
Notre brave curé, tout flamboyant au début du roman et d'une beauté pitoyable à la fin, nous fait voyager dans une commune rural du début du siècle.
La mort de notre homme est attendu, je l'ai personnellement deviné lors de la mort de la comtesse, mais le diagnostic final m'a tout de même fait un pincement au cœur.
Parce qu'on s'y attache à notre curé de campagne, on s'attache à ses pérégrinations, à ses désillusions, et à ses réussites...
Ainsi quand minuit sonne à son horloge, on a la larme à l'œil et on se dit: "L'enfer, c'est de ne plus aimer..."