Clairement, ce que je retiendrai de l'intention de l'auteur ici, davantage que de livrer un roman de qualité, de surprendre et de happer le lecteur, c'est :
- de vendre du réchauffé en utilisant des ficelles vues et revues dans les précédents opus, qui certes fonctionnaient, mais commencent à s'user / de produire un roman pour répondre aux attentes des éditeurs;
- de tenter de vendre ses anciens romans à succès sur lesquels il s'appuie sans relâche pour légitimer sa plume (Harry Quebert et Le livre des Baltimore);
- de faire la promotion de son prochain roman, dont on devine aisément le titre très original "l'affaire Gaby Robinson".
C'est dommage. Marcus-Joël a pris la grosse tête et est entré dans le moule des polars sans fins dont on suit un duo plus ou moins improbable d'enquêteurs, sur des livres et des livres.
L'humour que j'aimais tant dans les premiers opus a complètement disparu pour laisser place à du littérairement et commercialement correct.
Attention Mr Dicker à ne pas perdre vos lecteurs en poursuivant dans cette voie hasardeuse, dans laquelle beaucoup m'ont perdue avant vous (Camilla Lacqberg en tête).
Le renouveau s'impose.