— Ron ! Roooooooon !! S'écria un jeune homme en gesticulant des bras mollement.
— Hhh… J'arr… hhh… J'arrive !
Un jeune sorcier aux cheveux roux traversait à vive allure (et en titubant) les 2.69 kilomètres qui le séparait de son meilleur ami, celui-dont-tout-le-monde-connaît-le-nom.
— Ouf ! Soupira Ron, j'ai cru que j'allais me chier dessus tellement c'était lo… Ah ! En fait, je me suis vraiment chier dessus ! Regarde ! Il y a même un bout qui commence à montrer sa bouille en b…
— Tais-toi, pauvre fou. J'ai une très très très très…
— Oui ?
— Très très très très très…
— Oui ?
— Très très très… Bon, j'arrête. Ce n'est pas drôle.
— Ah ouais ?
— Très mauvaise nouvelle.
— Effectivement, ce n'était pas drôle.
— Un livre nous vole la vedette.
— Tu te transformes en Franck Dubosc dedans ?
— Pire ! On n'a plus nos baguettes.
— QUOI ?!?! Comment on va faire pour se…
— Chut ! Dis pas tout Gaspar, heu… Ron.
— Il faut s'éclipser à pas de louve, doucement…
J'ai fini quoi comme livre hier, déjà ? Ah oui !
Aller ! C'est parti pour la critique de Bartim... Mais ! Qui a écrit dans mon éditeur de texte ?!
— COURS, ROOON ! COOOOOOURS !!!
Il faudra réellement que je pense à mettre une serrure sur ma porte, j'en ai marre de me faire agresser par toutes sortes d'individus intempestifs.
Mais bon, avant, il faut que j'installe une porte justement.
Bonjour et bonsoir à toi, Cher Lecteur du Futur !
Pour me détendre (et surtout pour oublier le trauma du dernier Sorceleur, prie pour mon cerveau…), je me suis lancé dans la lecture de la trilogie de Bartiméus (oui, c'est dans le titre de la critique et alors ? Il fallait bien que je te fasse expérimenter cette frustration de pléonasme-titresque-très-utile).
Ah… Bartiméus… L'évocation de ce mot m'emplit d'une béatitude presque dévorante. Je le répète : ce qui m'intéresse le plus dans les livres, c'est l'originalité.
Eh bien, j'ai été servi à 268%.
Je dirais même : pas d'inspiration flagrante, mais je me corrige directement puisqu'en y pensant plus longuement, on voit une nette influence de la baguette.
Toutefois, une prise de chemin opposée à GriffeOnDort.
On retrouve l'histoire d'un jeune garçon (Nathaniel) oppressé par son vieux maître complètement gaga (UnderWood pour les curieux, oui, oui : SousBois ; c'est très tendancieux quand même…).
Ohlala, mais qu'avons-nous là ? Il manque plus que le gros gamin qui maltraite ce pauvre Nathaniel pour enfin pouvoir crier au PLAG…
— Il s'appelle Lovelace. Souffla Régis
— AUTANT POUR MOI !
Par contre, c'est un adulte, maigre et intelligent ; l'exact opposé de Sir Duddy.
Trêve de blabla, je pense sincèrement que c'est un roman hors du commun.
Malgré les petites (grosses) ressemblances avec tu-sais-qui. C'est très différent.
À des années-lumière.
Une narration alternant première personne au présent pour Bartiméus (OUI ! Les démons sont partout dans ce bouquin !) et troisième personne à l'imparfait pour Nathaniel.
C'est bien trouvé. Bravo. J'avoue que je n'aurais pas osé (encore faut-il que j'ose quelque chose).
Maintenant, un peu d'analyse, que diable (c'est le cas de la dire, HAHAHA ! Pardon.)
Ah oui, n'oublie pas qu'Albin Michel est sponsorisé par Le Visiteur du Futur, bah oui ; choisir comme nom de collection « Wiz » est tellement flagrant que mettre mon doigt dans ton œil serait passé plus crème.
Critique disponible sur le site : http://irm-fimento.com/bartimeus-amulette-de-samarcande-jonathan-stroud/