Encore un fois un livre se glisse tranquillement dans ma PAL (déjà bien remplie pour ces vacances) sans aucuns remords il me nargue, me tente, m’aguiche et faible comme je suis je n’ai pas su résister, j’ai cédé et ainsi j’ai lu mon tout premier Musso. C’est comme un anniversaire, un baptême de l’air ou tous ces trucs auquel on accorde tant d’importance. Parce que je dois vous le dire; un Worm Book n’en est pas vraiment un s’il ne lit pas un aussi grand auteur que ce Monsieur Musso. J’ai vraiment été satisfaite de cette lecture qui s’est soldée en coup de cœur ! Une très belle découverte !

Synopsis

Dans leur téléphone, il y avait toute leur vie.

New York. Aéroport Kennedy.
Dans la salle d’embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route.
Madeline et Jonathan ne s’étaient jamais rencontrés, ils n’auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangés leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San-Fransisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterrés à jamais…

Mon avis

Dans un société ou la vie privée n’existe plus vraiment (on poste tout nos moindres fait et gestes sur Facebook par exemple) ce livre sonne comme une mise en garde et pousse à faire réfléchir. Parce que toute l’histoire commence par un malheureux accident très réaliste qui pourrait arriver à chacun de nous et dans ce cas je doute fort qu’il pourrait vous arriver la même folle aventure que nos protagonistes.

L’appel de l’ange est composée de 3 trois parties et chaque chapitre est accompagné d’une citation toujours bien sentie. J’ai accroché depuis le début. La faute au style de l’auteur grâce à qui recettes de cuisine et enquête policières font un étrange mélange homogène. De New York à San Francisco et Paris à la Côte d’Azur, de Londres à Manchester . . . Guillaume Musso nous transporte à travers l’Europe et même un peu plus par l’intermédiaire de ces deux personnages parfaitement bien construits et incroyablement attachants.

Première partie: Le chat et la souris

Dans cette première partie on prend conscience de la situation et on observe tranquillement les personnages immerger dans la vie de l’autre avec beaucoup d’amusement, sans soucis de pudeur . On entre délibérément dans la vie du personnage qui est « mis à nu » et dont les moindres secrets même mes plus intimes sont dévoilés de la manière la plus captivante, surprenante et non-conventionnelle qui soit et amène lentement à l’affaire Alice Dixon, affaire qui prête son nom à la seconde partie. Cette première partie est surtout centré sur le personnage de Jonathan, elle permet de découvrir le personnage, son passé et sa situation actuelle mais j’ai aussi trouvé que l’on insistait un peu trop sur son histoire qui est maintes et maintes fois répétée, à chaque fois sous formes différentes mais sans forcément apporter de nouvelles informations ce qui fini un moment par donner un certain effet redondant. La première partie n’est qu’un longue introduction au vif du sujet qui est justement cette affaire Alice Dixon, la véritable intrigue du roman.

Seconde partie: L’affaire Alice Dixon

J’enchaîne donc avec la seconde partie ce qui me permet de dire un petit mot à propos du style de l’auteur (que je viens tout juste de découvrir), style qui est incroyablement simple à comprendre. Ce n’est pas un style qui est forcément exceptionnel (à la Pauline Alphen) mais loin d’être anodin. En effet Musso possède un style qui accroche le lecteur sans lui laisser le temps de s’ennuyer qui fait rire à cause de certaines situation qu’il prend soigneusement le temps d’élaborer, qui accompagne et qui rassure dans certain moments terribles comme dans l’Affaire Alice où les personnages les plus sombres et les plus violents comme celui de Danny deviennent tout à coup humains et même attachants malgré leur extrême cruauté. Un style très accessible, qui peut aussi bien convenir aux adolescent blasés des bouquins de littérature jeunesse sans profondeur qu’aux adultes, un style intergénérationnel donc un peu léger qui m’a permis de supporter l’horreur de cette affaire.

Bref dans cette partie cette on fait connaissance Maddie plus en profondeur. On en apprend également plus à propos de son passé de policière et l’on découvre le personnage d’Alice, une jeune fille totalement charmante, intelligente, spontanée mystérieuse, cultivée et intrigante. Une artiste et musicienne que j’apprécie énormément, personnage placée au cœur de l’affaire qui porte son nom. Très complexe elle est néanmoins le lien qui s’établis et qui relie Jonathan et Madeline.

A ce point de l’histoire j’en était à me demander comment a partir d’un simple échange de téléphone, on se rend compte que ce qui ne devait ressembler qu’a un simple petit jeu de curiosité mène à quelque chose d’aussi profond qui va jusqu’à replonger Madeline dans son ancien rôle de policière (petit spoiler).

Troisième partie: L’un pour l’autre

Troisième et dernière partie du livre, beaucoup plus effrayante, troublante et inquiétante. La notion de thriller présente en bas de page prend tout son sens (d’ailleurs je me demandais bien ce qu’elle faisait là cette note; mais c’était avant d’entamer la troisième partie ça !). Dans cette partie beaucoup plus violente que toutes les autres, Tout s’accélère et pourtant j’ai eu l’impression que le final était interminable, et sans grande surprise. Ce qui est plutôt dommage pour un livre d’une aussi bonne qualité qui reste tout de même mon coup de cœur de ces quelques jours de vacances !!
Cassandra_Charl
9
Écrit par

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Créée

le 29 oct. 2013

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