Avec ce troisième tome d'Alvin je retrouve enfin un vrai intérêt durant tout le tome, basé cette fois sur l'esclavagisme, après les colons puis la rivalité blancs/indiens.
Oh, ce n'est pas extraordinaire, ce n'est pas la saga du siècle, mais avec l'evolution d'Alvin sur 7 ans pendant son compagnonnage chez le forgeron du village, la maîtrise croissante de son don, l'evolution en parallèle de Peggy la torche, l'apparition du moricaud Arthur, fils d'une esclave en fuite, les seconds rôles auxquels on s'attache, l'action et les ramifications sous jacentes de l'histoire principale, il s'en passe des choses !
Contrairement aux deux premiers tomes on ne s'ennuie pas une seconde et les questionnements philosophiques de l'auteur sont un peu mis de côté. Ceci expliquant certainement cela, le rythme s'en trouvant agréablement soutenu.
Grâce au style toujours efficace de l'auteur le perso d'Alvin est vraiment intéressant, mais il ne délaisse pas pour autant les autres caractères, créant petit à petit un monde solide peuplé de gentils comme de fieffés salauds, mais chacun ayant ses raisons d'agir.
Si la série continue à se bonifier ainsi avec les opus ulterieurs, cela va être passionnant.