Alors oui c'est pas bien de toujours ramener Joseph Hillstrom King aka Joe Hill, à son paternel, mais tout dans ce livre crie sa filiation avec le King. Cette middle class américaine, les références musicales, culturelles, le ton faussement détaché, le petit goût de fantastique... et les fins bâclés.
Si je devais résumer le livre, je dirai simplement que c'est Carrie + Le Fléau, en moins bien. Pourtant ça partait pas trop mal, la partie épidémie, mari cruel, ca avançait bien. Et puis une fois arrivé au camp tout s'enlise, se répète sans cesse, jusqu'à une dernière partie assez indigeste. Le pavé aurait mérité d'être charcuter de la moitié des ces pages pour garder mon attention.
La partie survie, politique, est vraiment gachée par une bouillie mystico-romatico ennuyante. La routine s'installe tout le long des chapitres qui s'enchainent sans trop nous raconter quelque chose de nouveau.
Alors je suis allé au bout parce que c'est pas non plus mauvais, mais il y'a encore du chemin à faire.